mercredi 5 août 2015

Rencontrer Baptiste Marmier et Denis Corboz, le 21 novembre 2015


Vous aussi, vous vous demandez parfois, lorsque vous faites vos courses à 18h50, quel est le destin de tous ces invendus alimentaires. Régulièrement, vous êtes interpellé.e.s, chagriné.e.s ou navré.e.s, à l’idée de savoir qu'en Suisse, une partie de la population ne mange pas à sa faim. Quand vous ouvrez votre réfrigérateur, vous vous demandez trop souvent si vous allez encore manger ce yogourt périmé, qui a finalement le même aspect que la veille et l’avant-veille. Vous êtes stupéfait.e.s, quand vous apprenez que dans notre pays, près de 2 millions de tonnes de marchandises en parfait état sont jetées chaque année, par des collectivités. Ou par nous-mêmes. Cela fait 117 kilos par habitant.e.

Si comme nous, réfléchir au gaspillage et à la redistribution des ressources alimentaires dans notre société de l’abondance vous semble urgent, alors venez rencontrer Baptiste Marmier et Denis Corboz, le samedi 5 septembre 2015, à 19h. Tous deux oeuvrent à sensibiliser le public à cette problématique, à récolter et à redistribuer les denrées alimentaires. 

Deux liens pour en savoir plus : 
http://www.schweizertafel.ch/fr/
http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/tout-un-plat/6524738-gaspillage-alimentaire-22-02-2015.html

Inscrivez-vous à l’adresse  projetvingtdeux@gmail.com. Nous pouvons accueillir 20 personnes.

Vous et vos amis, même ceux qu’on ne connaît pas encore.

La contribution attendue : l'envie de parler de nourriture, celle qui soutient les personnes en situation de précarité et celle qui vit ou dort dans nos réfrigérateurs, et plus pragmatiquement, une bouteille de vin rouge.

Les places de parc sont rares dans le quartier, privilégiez les transports publics.

Au plaisir de vous rencontrer,
Sonya & Raphaël

Baptiste Marmier est au bénéfice d’une formation en économie. Il est responsable de Table Suisse, région Vaud, une association dont la devise est « récupérer – distribuer – nourrir » et qui a collecté et distribué 697'580 kg de nourriture en 2014. Denis Corboz est musicien, vice-président du parti socialiste lausannois et conseiller communal à Lausanne. Il a fait du gaspillage alimentaire un combat politique et social, en organisant notamment un repas gastronomique avec des produits dont la date de vente était périmée.

Rencontrer Michel Lachat, le 20 juin 2015

Vous aussi, vous avez peut-être récemment regardé le Temps Présent consacré à la médiation pénale pour mineurs. Vous vous êtes réjouis de ce que certains états proposent des mesures différentes de l’emprisonnement à des jeunes qui ont enfreint la loi. Parfois, vous vous demandez si un système analogue pourrait être envisagé pour les adultes également. Comment se construisent les conceptions du laxisme, de la permissivité ou de la coercition. Et ce que signifie « aider » quelqu’un en rupture.

Si, comme nous, vous êtes persuadé.e.s que l’équilibre d’une société passe également par la place que chacun.e peut y (re)trouver, que cela constitue un enjeu collectif, alors venez rencontrer Michel Lachat, le samedi 20 juin 2015, à 19 heures.

Inscrivez-vous à l’adresse projetvingtdeux@gmail.com. Nous pouvons accueillir 15 personnes.

Vous et vos amis, même ceux qu’on ne connaît pas encore.

La contribution attendue : l'envie de parler des conditions de la liberté avec l’initiateur de la médiation pénale dans le canton de Fribourg, et plus pragmatiquement, une bouteille de vin rouge.

Les places de parc sont rares dans le quartier, privilégiez les transports publics.


Michel Lachat est licencié en droit de l'Université de Fribourg. Dès 1984, il a présidé ce qui s’appelait autrefois la Chambre pénale des mineurs, alors que le droit pénal des mineurs était peu connu. Il a contribué à développer ce domaine et à le faire connaître au grand public. Au début des années 2000, il a participé à la mise sur pied de la médiation pénale des mineurs. Michel Lachat a aussi exercé ses compétences à un niveau international. Il a été le cofondateur de l’Institut international des droits de l’enfant, dont il est encore vice-président du conseil de fondation.

Rencontrer Daniela Cerqui, le 7 février 2015

Vous aussi, vous vous demandez parfois si c’est un robot qui vous soignera quand vous serez impotent.e. Vous aussi, le jour où on vous proposera une prothèse de hanche qui vous fera courir plus vite qu’avant, vous vous direz, pourquoi pas. Ou pas. Vous êtes fasciné.e par le cycle « I, robot » d’Asimov, en vous disant que tout cela, c’est de la science-fiction ; et pourtant, parfois, vous vous surprenez à imaginer ce qui se passerait si les robots se mettaient à désobéir aux 3 lois censées protéger les humains.

Si, comme nous, vous souhaitez dialoguer avec celle qui a affirmé dans une interview récente « je milite pour un temps mort : pour que nous prenions le temps d’y réfléchir maintenant. Quand nous serons tous des cyborgs, il sera trop tard », alors venez rencontrer Daniela Cerqui, le samedi 7 février 2015, à 19 heures. 

Inscrivez-vous à l’adresse projetvingtdeux@gmail.com. Nous pouvons accueillir 20 personnes.

Vous et vos amis, même ceux qu’on ne connaît pas encore.

La contribution attendue : l’envie de réfléchir à la définition de l’humain (jusqu’où l’est-on encore, à partir de quel stade ne l’est-on plus), et plus pragmatiquement, une bouteille de vin rouge.

Les places de parc sont rares dans le quartier, privilégiez les transports publics.


Daniela Cerqui est anthropologue : elle occupe la fonction de maître d’enseignement et de recherche à l’Institut des sciences sociales et au Laboratoire d’anthropologie culturelle et sociale de l’Université de Lausanne. Elle est spécialisée dans l’analyse de phénomènes sociaux tels que le transhumanisme, l’humain augmenté, l’hybridation homme-machine ou encore l’intelligence artificielle. Son originalité est de réinscrire ces problématiques dans une histoire, la nôtre, celle qui a permis leur émergence, et non pas seulement de commenter les impacts des nouvelles technologies. Son engagement passe notamment par une volonté de partager ses travaux de recherche avec la Cité, via notamment des interventions remarquées dans les médias.

Rencontrer Marianne Huguenin, le 1er novembre 2014

Vous aussi, vous vous demandez parfois ce que signifie la multiculturalité en Suisse, comment elle se vit au quotidien. Vous avez été étonné.e.s lorsqu’on vous a dit que Renens était la 4e ville la plus peuplée du canton de Vaud. Vous vous interrogez sur la nature des tâches d’une syndique communément considérée comme extra-ordinaire, sur la hiérarchisation de ses dossiers, sur la proximité créée avec la population, sur sa perception des défis de demain : urbanisme, développement culturel, logement, emploi ? Tout cela à la fois ?

Si, comme nous, vous êtes persuadé.e.s que l’équilibre d’une région passe également par celui des villes qui la constituent, que l’échange avec une syndique que l’on dit pas-comme-les-autres est porteur d’enseignements, alors venez rencontrer Marianne Huguenin, le samedi 1er novembre 2014, à 19 heures. 

Inscrivez-vous à l’adresse projetvingtdeux@gmail.com. Nous pouvons accueillir 15 personnes.

Vous et vos amis, même ceux qu’on ne connaît pas encore.

La contribution attendue : l'envie de rencontrer celle qui cite le réalisateur Markus Imhoof sur son site internet ("Le monde ne sera jamais bon, mais si nous cessons de nous battre pour qu'il le soit, il sera pire encore"), et plus pragmatiquement, une bouteille de vin rouge.

Les places de parc sont rares dans le quartier, privilégiez les transports publics.


Marianne Huguenin est syndique de Renens depuis 2006. Avant d’être politicienne à plein temps, elle a été médecin et conseillère nationale. Sur son site internet (www.mariannehuguenin.ch), elle promeut les valeurs suivantes : « Je crois à la solidarité, à la fraternité, au fait que tous les êtres humains ont une place et un rôle sur cette terre, qu’ils sont égaux en droit et en devoirs. Je crois à l’éthique, à la responsabilité individuelle et collective des humains envers leurs semblables et envers la terre. Je déteste le fric pour le fric, l’individualisme étriqué, la consommation comme but de la vie, le racisme, le mépris ».